Miséricorde démesurée
Lorsque nous faisons du tort à quelqu’un, il est normal de ressentir de la honte et de l’éloignement. Il est possible que nous nous imaginions que la personne offensée est en furie à cause de notre mauvaise conduite, qu’elle rejoue dans son esprit notre comportement inconsidéré ou qu’elle considère notre faute comme irrécupérable. Il se peut même que nous pensions qu’elle se désintéressera complètement de nous tant que nous n’avouerons pas tous nos torts et que nous ne nous efforcerons pas de nous racheter.
Recherchés
Au Moyen-Orient, là où la culture bédouine est bien vivante, vous trouverez des bergers qui s’occupent de leurs moutons avec beaucoup de tendresse et de vigilance. J’ai déjà observé certains de ces hommes pendant qu’ils travaillaient et j’ai été étonné de voir la douceur avec laquelle ils prennent soin leur troupeau. Ils protègent leurs amis laineux contre les tempêtes et les prédateurs, les maladies et la faim. Et si l’une des créatures à la toison laineuse vient à disparaître, ils la cherchent jusqu’à ce qu’ils la trouvent.
Demoiselle sexy
Il y a peu de temps, ma femme, Miska, et une amie se sont donné rendez-vous dans un café. Alors qu’elles étaient assises sur la terrasse, un homme portant un feutre allait et venait dans leur direction. Il entrait dans le salon de coiffure d’à côté et ressortait quelques minutes plus tard pour draguer les femmes en leur faisant un sourire ou en leur glissant quelques mots. Il tentait de les séduire. Au dernier tour, il s’est arrêté pour glisser une note adressée à « demoiselle sexy ».
Se noyer dans l’amour
J’ai récemment baptisé un membre d’âge scolaire de mon Église dans une rivière du coin. Son père s’est avancé dans l’eau avec moi, et nous tenant de chaque côté de son fils, nous l’avons immergé et sorti de l’eau fraiche et purifiante. Le père rayonnait pendant toute la sainte cérémonie. C’était le baptême de son fils, mais il était évident qu’il éprouvait autant de joie que lui.
Souffrir pour le bien
En décembre dernier, vingt minutes ont suffi pour que quatre Pakistanaises soient tuées par balle dans la ville de Karachi. Puis, une cinquième a été abattue à Peshawar. Pour rendre la situation encore plus horrible, ces femmes faisaient partie d’une équipe médicale qui était en train de mettre sur pied un programme de vaccination contre la polio organisé par l’ONU. Un porte-parole de la police de Karachi a expliqué à la BBC que « ces attaques étaient prévues d’avance et coordonnées dans diverses localités ».
Être dérangé
Durant mes années à l’école secondaire, j’ai joué au football, au baseball et au golf. J’ai suivi plusieurs programmes d’exercice au fil des années et maintenant, je cours cinq ou six jours par semaine. Par contre, personne ne m’a jamais dit que j’étais souple. Pendant des années, mes instructeurs m’ont encouragé à étirer mes muscles et à les travailler afin de les rendre plus flexibles. J’étais d’accord avec l’idée, mais je n’ai jamais voulu endurer la douleur et les désagréments qui viennent avec la mise en pratique de ce conseil. S’étirer, ça fait mal. Mais avec les années, j’ai décidé de tenir compte de la sagesse de mes instructeurs. Je m’accroche à l’espoir qu’à la fin, le travail en aura valu la peine. Mais pour l’instant, ces exercices d’étirements sont vraiment douloureux.
Vivre d’amour
Tout récemment, je fouillais dans de vieux fichiers stockés sur un disque dur lorsque je suis tombé sur dix minutes de vieux messages vocaux de Wyatt et Seth alors âgés de trois et quatre ans. Mes enfants avaient l’habitude de me passer des coups de fil lorsque j’étais au travail ou parti en voyage. Une petite voix toute jeune bruissait : « Papa, je t’aime. Pourrons-nous aller faire une promenade à vélo lorsque tu seras de retour à la maison ? » Mon message préféré est celui où Wyatt répète en staccato : « Je-t’aime-papa. Je-t’aime-papa. Je-t’aimepapa. » En me remémorant ces beaux jours mes yeux se sont remplis de larmes, des larmes nées d’un amour intense.
Le jour
Ma famille et moi avons récemment rendu visite à mes parents qui habitent dans un État éloigné. Nos deux fils aiment leur « mamie » et leur « papi », alors ils étaient tout excités à l’idée de les voir. Ils étaient aussi très heureux de manquer une semaine d’école, de prendre l’avion et d’assister à un match de football universitaire en compagnie de tous les hommes de la famille. Comme vous pouvez l’imaginer, mes garçons comptaient les jours qui restaient avant le voyage, ce qui était en même temps insoutenable et très excitant pour eux.
Le don de la soumission
J’ai écrit un livre basé sur l’oeuvre complète des lettres de François Fénelon (un pasteur français du XVIIe siècle) à un jeune ami qui servait à la cour moralement corrompue du roi Louis XIV. La position paternelle de Fénelon ainsi que son appel à être dévoué à Dieu avec détermination ont éveillé mon intérêt. De telles paroles étaient la norme chez Fénelon : « Devenir un disciple de Dieu est difficile, puisque cela nécessite une soumission totale à un Dieu autre que nous-mêmes. Nous devons cesser d’insister sur le fait que nous savons mieux que quiconque de quoi nous avons besoin. Nous devons cesser de demander à Dieu d’agir au moment voulu et de la façon désirée. »
Un ami
Lorsque ma jeune soeur avait quatre ans, un dictateur mondial (que nous appellerons Frank) apparaissait constamment aux informations télévisées du soir. Ses discours remplis de haine éclaboussaient les manchettes des journaux. Il était violent et propageait la haine et la peur. Évidemment, ma soeur en connaissait très peu sur la politique, mais elle percevait l’anxiété qui régnait sur notre pays et comprenait que la plupart des gens considéraient ce dictateur comme un homme mauvais et dangereux. Un jour, mon père (qui nous a enseigné que Dieu désire que nous aimions tout le monde), a interrogé ma soeur. « Que penses-tu de Frank ? » a-t-il demandé. Déconcertée, ma soeur a réfléchi prudemment à sa réponse. Enfin, elle a dit : « Je l’aime, mais je ne jouerais pas avec lui. »